Research coordinator
Direction:
- Dre Chantal Bémeur
2019 - now
Related Publications
Amal Trigui, Yvette Mukaneza, Mélanie Tremblay, Joann Maxwell, Catherine Vincent, Christopher F. Rose, Chantal Bémeur.
Problématique : La malnutrition est la complication la plus fréquente chez les patients atteints de maladies hépatiques chroniques (cirrhose) en attente d’une transplantation hépatique (TH) et elle pourrait avoir un impact négatif sur les issues cliniques avant et après la TH. La malnutrition peut également entraîner la sarcopénie (perte de masse et fonction musculaires). L’objectif est d’évaluer les changements longitudinaux de l'état nutritionnel, de la qualité de vie et de la fonction musculaire des patients cirrhotiques en attente d’une TH. Après la TH, notre objectif est d’évaluer l’effet de la supplémentation précoce, riche en protéines, en bêta-hydroxy-bêta-méthylbutyrate et en énergie sur les mêmes paramètres qu’avant la TH. Méthodologie : Une étude pilote randomisée est menée auprès de 30 patients ayant reçu une TH, (1) groupe intervention (n=15) qui reçoit des suppléments nutritionnels pendant 12 semaines et (2) un groupe témoin (n=15) qui reçoit les soins nutritionnels standards. La masse musculaire (CT-scan), la fonction musculaire (Test d'élévation de la chaise), l'état nutritionnel (Liver Disease Undernutrition Screening Tool) et la qualité de vie (SF-36) sont évalués avant la TH, à la sortie de l'hôpital et après 12 semaines. Résultats et discussion : 24 patients en attente de TH sont présentement inclus. L’âge moyen des patients est 54,7 ± 8,0 ans. Avant la TH, 83.3% des patients souffrent de malnutrition. Les scores de la santé physique (43,5% ± 20,4) et mentale (53,8% ± 25,6) du SF-36 sont inférieurs aux scores des patients en bonne santé (81,60% et 78,58 %; p < 0,001). La fonction musculaire est altérée chez ces patients (19,3 ± 7,5 s vs 12,6 s chez des patients en bonne santé) (p < 0,001). La qualité de vie a légèrement diminué avec le temps (p>0,05). Conclusion : Ces données préliminaires appuient la nécessité d’un soutien nutritionnel précoce après la TH.
Manila Sophasath, Yvette Mukaneza, Mélanie Tremblay, Geneviève Huard, Christopher F. Rose, Chantal Bémeur.
Problématique: La malnutrition est l’une des complications les plus prévalentes de la cirrhose et affecte la qualité de vie des patients et des proches aidants. Objectifs: Le projet vise l’évaluation de ressources éducatives nutritionnelles auprès de patients cirrhotiques, en plusieurs volets. 1)Évaluer le Guide de nutrition pour la cirrhose sur les connaissances en nutrition, qualité de vie et état nutritionnel sur 6 mois. 2)Évaluer l’impact du Guide sur la qualité de vie et perception de fardeau des proches aidants sur 6 mois. 3)Évaluer la satisfaction du Guide des patients. 4)Évaluer la réceptivité des patients à une éducation nutritionnelle via les plateformes technologiques. Méthodologie: 1)100 patients de la clinique d’hépatologie du CHUM divisés en deux groupes (n=50/groupe): Intervention (Guide) et Contrôle (sans Guide). Les évaluations de l’état nutritionnel, les connaissances en nutrition, la qualité de vie et la fonction hépatique sont réalisées à 0, 3 et 6 mois. 2)La qualité de vie et perception de fardeau des proches aidants sont évaluées à 0 et 6 mois. 3)5 groupes de discussion (4 patients/groupe) permettront d’évaluer leur appréciation du Guide. 4)100 patients qui rempliront des questionnaires (transversal) sur leur utilisation, compétences et préférences en matière de technologies. Résultats préliminaires (volet 1): 31 patients ont complété l’évaluation de 3 mois à ce jour : intervention (n=16) et contrôle (n=15). Ces résultats démontrent une tendance d’amélioration des connaissances (4,2%; de 75,4% à 79,6%) pour le groupe intervention, versus 0,9% pour le groupe contrôle (de 73,7% à 74,6%), (p=0.212). Maintenant, 18 patients ont complété l’évaluation de 6 mois: intervention (n=9) et contrôle (n=9). Les résultats préliminaires démontrent que la tendance d’amélioration de connaissances dénotée après 3 mois n’est pas maintenue après 6 mois (groupe intervention): de 75,4% à 79,6% (3 mois), à 74.4% (6 mois). Discussion: Les résultats de cette étude devraient permettre d’optimiser la qualité des soins chez les gens souffrant de cirrhose.
Mimosa Nguyen, Yvette Mukaneza, Mélanie Tremblay, Geneviève Huard, An Tang, Christopher F. Rose, Chantal Bémeur.
Liver transplantation (LT) is the only curative treatment for cirrhosis. However, the presence of complications can impact outcomes following LT. Sarcopenia, or muscle mass loss, is highly prevalent in patients with cirrhosis and is associated with longer hospitalization stays and a higher infection rate post-surgery. We aimed to identify patients at higher risk of early sarcopenia post-LT. This retrospective study included 79 cirrhotic patients who underwent LT. Muscle mass was evaluated using the third lumbar spine vertebra skeletal muscle index (SMI) and sarcopenia was defined using established cut-off values. Computerized tomography (CT) scans performed within a six-month peri-operative period (three months pre- and post-LT) were included in the study. Complications and comorbidities were collected and correlated to SMI post-LT and predictive models for SMI post-LT were constructed. The overall prevalence of sarcopenia was 46% and 62% before and after LT, respectively. Newly developed sarcopenia was found in 42% of patients. Post-LT sarcopenia was associated with longer hospital stays (54±37 versus 29±10 days, = 0.002), higher number of infection (3±1 versus 1±2, = 0.027), and greater number of complications (5±2 versus 3±2, < 0.001) compared to absence of sarcopenia. Multivariate analyses showed that the SMI post-LT was independently associated with pre-LT renal function markers, the glomerular filtration rate (GFR) and creatinine (Model 1, GFR: = 0.33; 95% CI 0.04-0.17; = 0.003; Model 2, Creatinine: = -0.29; 95% CI -0.10 to -0.02; = 0.009). The present study highlights the potential role of renal dysfunction in the development and persistence of sarcopenia after LT.
Amal Trigui, Yvette Mukaneza, Mélanie Tremblay, Joan Maxwell, Geneviève Huard, Christopher F. Rose, Chantal Bémeur.
Après la transplantation hépatique (TH), l'état nutritionnel d'un patient peut s’aggraver rapidement conduisant à une sarcopénie (perte de masse et fonction musculaire). L’objectif de notre étude est d’évaluer l’effet de la supplémentation précoce, après la TH, riche en protéines, en bêta-hydroxy-bêta-méthylbutyrate (HMB, métabolite actif de la leucine) et en énergie en sur (1) la masse et la fonction musculaire, (2) l'état nutritionnel, (3) la qualité de vie et (4) le développement de complications. Méthode : Une étude pilote randomisée contrôlée est menée auprès de 30 patients ayant subi une TH, (1) groupe intervention (n=15) qui reçoit des suppléments riches en protéines, en HMB et en énergie (60 ml 4 fois/jour pendant 12 semaines) et (2) un groupe témoin (n=15) qui reçoit les soins nutritionnels standards. La masse musculaire (CT-scan), la fonction musculaire (Test d'élévation de la chaise), l'état nutritionnel (Liver Disease Undernutrition Screening Tool) et la qualité de vie (SF-36) sont évalués avant la TH, après la transplantation à la sortie de l'hôpital et après 12 semaines. L'apport en protéines alimentaires et l'activité physique sont évalués une fois par mois. Résultats préliminaires et discussion : Présentement, 21 patients en attente de greffe hépatique sont inclus. L’âge moyen des patients est 53,9 ± 12,0 ans. Avant la TF, la majorité des patients (82%) souffrent de malnutrition. Concernant la qualité de vie, le score de la santé physique (47,4% ± 28,6) et mentale (51,1% ± 28,8) du SF-36 sont inférieurs aux scores des patients du même âge en bonne santé (81,60% et 78,58 %, respectivement). La fonction musculaire est altérée chez les patients (25,1 ± 11,0 s vs 12,6 s chez des patients en bonne santé). Conclusion : Ces données préliminaires appuient la nécessité d’un soutien nutritionnel précoce après la TF. Notre étude pourrait contribuer à améliorer de façon importante la santé et la qualité de vie des gens ayant reçu une TF en plus de diminuer les coûts hospitaliers, via la prévention primaire et secondaire de la malnutrition et de la sarcopénie.
Sandrine Laforce, Mélanie Tremblay, Yvette Mukaneza, Benoît Lamarche, Cécile Delawarde-Saïs, Mickael Bouin, Chantal Bémeur.
Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est un désordre gastro-intestinal qui atteint environ 15% de la population mondiale. La diète FODMAP (Fermentable Oligosaccharides Disaccharides Monosaccharides and Polyols) a été développée pour établir une tolérance personnelle aux nutriments qui accentuent les symptômes gastro-intestinaux. Cette diète, durant en moyenne douze semaines, est fractionnée en trois phases : élimination, réintroduction et personnalisation. Une approche a été développée avec la plateforme web SOSCuisine.com® afin de permettre aux gens atteints du SII de suivre le protocole FODMAP dans un contexte de libre-service. Cela consiste à utiliser un service en ligne de menus hebdomadaires personnalisés faibles en FODMAP avec des instructions pour chaque étape de la diète en combinaison avec l'accès à un groupe de soutien par pairs modéré par une nutritionniste spécialisée. L’objectif est d’évaluer l’impact de ce nouveau service sur la qualité de vie et le contrôle des symptômes physiologiques et psychologiques des gens atteints du SII. Une étude prospective observationnelle, visant le recrutement de 118 participants qui effectuent la diète FODMAP via la plateforme web, est présentement en cours. Plusieurs variables (qualité de vie, symptômes physiques, anxiété, apport alimentaire) sont évaluées, via des questionnaires administrés en ligne, avant le début de la diète, et après la première et la deuxième phase. Jusqu’à maintenant, 26 personnes ont été incluses dans l’étude (81% femmes, 44,7±12,5 ans). À l’évaluation initiale, il est observé que la plupart des participants souffrent d’un SII d’intensité modérée ou sévère, que leur qualité de vie est sous-optimale et que leur niveau d’anxiété est majoritairement élevé. Notre étude devrait permettre l’identification d’éléments facilitateurs pour l’accès à la diète FODMAP et éventuellement améliorer la qualité de vie de cette population.
Amal Trigui, Yvette Mukaneza, Mélanie Tremblay, Joann Maxwell, Geneviève Huard, F. Rose Christopher, C. Bémeur.
Après la transplantation hépatique (TH), l'état nutritionnel d'un patient peut s’aggraver rapidement conduisant à une sarcopénie (perte de masse et fonction musculaire). L’objectif de notre étude est d’évaluer l’effet de la supplémentation précoce en protéines, en bêta-hydroxy-bêta-méthylbutyrate (HMB, métabolite actif de la leucine) et en énergie en post-TH sur (1) la masse et la fonction musculaire, (2) l'état nutritionnel, (3) la qualité de vie et (4) le développement de complications. Méthode : Une étude pilote randomisée contrôlée, dont le recrutement est en cours, est menée auprès de 30 patients ayant subi une TH, (1) groupe intervention (n=15) qui reçoit des suppléments riches en protéines, en HMB et en énergie (60 ml 4 fois/jour pendant 12 semaines) et (2) un groupe témoin (n=15) qui reçoit les soins nutritionnels standards. La masse musculaire (CT-scan), la fonction musculaire (Chair Stand Test), l'état nutritionnel (LDUST) et la qualité de vie (SF-36) sont évalués avant la TH, après la transplantation à la sortie de l'hôpital et après 12 semaines. L'apport en protéines alimentaires et l'activité physique sont évalués une fois par mois. Résultats: 18 patients sont présélectionnés, en attente d’une TH. L’âge moyen des patients est 53,9 ±12,0 ans. 82 % des patients sont malnutris. Concernant la qualité de vie, le score des composantes physiques est 47,4 ± 28,6 % et le score des composantes mentales est 51,1± 28,8%. Conclusion : Notre étude pourrait améliorer considérablement la santé et la qualité de vie des personnes ayant reçu une TH en plus de réduire les coûts hospitaliers.
Sandrine Laforce, Mélanie Tremblay, Yvette Mukaneza, Benoît Lamarche, Cécile Delawarde-Saïas, Mickael Bouin, Chantal Bémeur.
Evaluation of the Nutrition in Cirrhosis Guide : an implementation study.
Manila Sophasath, Yvette Mukaneza, Mélanie Tremblay, Geneviève Huard, Christopher F. Rose, C. Bémeur.
Introduction: Liver disease affects over 9 million Canadians and kills 2 million people annually worldwide. Malnutrition is the most common complication of chronic liver disease and impacts the patients quality of life. This project aims to investigate the potential beneficial impact of the Nutrition in Cirrhosis Guide, an evidence-based document developed by experts and patients. Specifically, 1)Assess the short/long-term effects on i)nutritional status; ii)nutritional knowledge; iii)quality of life; iv)liver function; and, long-term only, v)complications; vi)hospital stays. 2) Determine the Guide’s impact on the caregivers’s quality of life and burden. 3)Assess the patients’ and caregivers’ satisfaction towards the Guide. 4)Elaborate implementation steps of the Guide among this population. Methods: 160 patients from the hepatology outpatients clinic from the Centre hospitalier de l’Université de Montréal in Canada will be divided in 2 groups (n=80/group): Experimental (Guide) and Control (no Guide). Assessements will be performed by a registered dietitian at T=0, 12 and 52 weeks regarding nutritional status, quality of life, liver function and nutritional knowledge. At 52 weeks, complications and hospital stays will be documented. The caregivers’ quality of life and burden will be assessed at 0, 12 and 52 weeks. Finally, three focus groups of patients and caregivers will be randomly chosen from the Experimental group to discuss the Guide’s appreciation. Preliminary results: So far, 24 patients completed the study (67% men, 60 years old in average, and etiologies 30% NASH, 25% alcohol, 12,5% HCV, HBV and mixed etiologies, and 4% others). The results show a trend of a better nutritional knowledge in the Experimental group (n=19) compared to controls (n=5) by 10% after 12 weeks. There is yet no difference in nutritional status and quality of life. Conclusion: Overall, our results should facilitate the implementation of the Guide and, importantly, optimize the quality of care in the cirrhotic community.
Amal Trigui, Yvette Mukaneza, Mélanie Tremblay, Joann Maxwell, Geneviève Huard, Christopher F. Rose, Chantal Bémeur.
La malnutrition protéino-énergétique est la complication la plus courante (> 80%) chez les patients en attente d’une transplantation hépatique (TH). Après une TH, l'état nutritionnel d'un patient peut s'aggraver conduisant à une sarcopénie (perte de masse musculaire), fortement corrélée à la morbidité et la mortalité après la TH. Objectifs : Évaluer l’effet de la supplémentation en protéines et en bêta-hydroxy-bêta-méthylbutyrate (HMB, métabolite actif de la leucine) en post-TH sur (1) la masse et la fonction musculaire, (2) l'état nutritionnel, (3) la qualité de vie et (4) le développement de complications. Méthode : Une étude pilote randomisée contrôlée, dont le recrutement est en cours, est menée auprès de 30 patients ayant subi une TH, (1) groupe intervention (n=15) qui reçoit des suppléments riches en protéines et en HMB (60 ml 4 fois/jour pendant 12 semaines), en plus de recevoir les conseils nutritionnels habituels et (2) un groupe témoin (n=15) qui reçoit les soins nutritionnels standards. La masse musculaire (CT-scan), la fonction musculaire (force de préhension), l'état nutritionnel (tableau de l’identification de la malnutrition) et la qualité de vie (SF-36) sont évalués : avant la TH, après la transplantation à la sortie de l'hôpital et au terme de 12 semaines d’intervention. L'apport en protéines alimentaires et l'activité physique sont contrôlés une fois par mois. Après la sortie de l'hôpital, l’adhérence est vérifiée par un suivi téléphonique toutes les deux semaines ainsi que par la mesure du HMB urinaire une fois par mois. Résultats attendus et impact potentiel : L’intervention nutritionnelle riche en protéines et en HMB pourrait améliorer la masse musculaire, l’état nutritionnel et la qualité de vie durant la période postopératoire et ainsi prévenir l’apparition des complications par rapport au groupe contrôle. Notre étude pourrait contribuer à améliorer la santé et la qualité de vie des gens ayant reçu une TH en plus de diminuer les coûts hospitaliers.
Manila Sophasath, Yvette Mukaneza, Mélanie Tremblay, Geneviève Huard, Christopher F. Rose, Chantal Bémeur.
Problématique: Les maladies hépatiques touchent plus de 9 millions de Canadiens. La malnutrition est l’une des complications les plus prévalentes de la cirrhose (maladie hépatique chronique) et affecte la qualité de vie des patients et des proches aidants. Objectif: L’objectif général est d’évaluer l’impact du Guide de nutrition pour la cirrhose, un document éducatif développé par des experts et patients canadiens, basé sur des données probantes. Spécifiquement, 1)Évaluer l’effet court/moyen-long terme sur i) l’état nutritionnel; ii) les connaissances en nutrition; iii) la qualité de vie; iv) la fonction hépatique et, à long terme, v) les hospitalisations (fréquence/durée). 2)Déterminer l’impact du Guide sur la qualité de vie et perception de fardeau des proches aidants. 3)Évaluer la satisfaction du Guide des patients et des proches aidants. 4)Élaborer les étapes d’implantation du Guide. Méthodologie: 100 patients de la clinique d’hépatologie du CHUM sont divisés en deux groupes (n=50/groupe) : Expérimental (Guide) et Contrôle (sans Guide). Les évaluations de l’état nutritionnel, les connaissances en nutrition, la qualité de vie et la fonction hépatique sont réalisées par une nutritionniste aux temps T=0, 3 et 6 mois. À 6 mois, les hospitalisations sont documentées. La qualité de vie et perception de fardeau des proches aidants sont évaluées à 0 et 6 mois. Finalement, 3 groupes de discussion de 10 patients et proches permettront l’évaluation qualitative de leur appréciation du Guide. Résultats préliminaires: 25 patients ont complété le suivi court terme (67% hommes, âge moyen de 60 ans, étiologies: 30% NASH, 25% alcoolique, 12,5% virale et étiologies mixtes, et 4% autres). Les résultats démontrent que le groupe expérimental (n=20) a tendance à voir une amélioration des connaissances en nutrition de 10% par rapport aux contrôles (n=5) après 3 mois. Discussion: Les résultats de cette étude devraient permettre d’optimiser la qualité des soins chez les gens souffrant de cirrhose.
Sandrine Laforce, Yvette Mukaneza, Mélanie Tremblay, Benoît Lamarche, Cécile Delawarde-Saïas, Mickael Bouin, Chantal Bémeur.
PROBLÉMATIQUE : Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est un désordre gastro-intestinal qui atteint environ 15% de la population mondiale. Il se caractérise par des douleurs abdominales récurrentes, un changement dans les habitudes de défécations et des symptômes gastro-intestinaux. Ce syndrome diminue de façon significative la qualité de vie et impose un fardeau économique au système de santé. La diète FODMAP (Fermentable Oligosaccharides Disaccharides Monosaccharides and Polyols) a été développée pour établir une tolérance personnelle aux nutriments qui accentuent les symptômes. Cette diète, durant en moyenne douze semaines, est fractionnée en trois phases : élimination, réintroduction et personnalisation. Une approche a été développée avec la plateforme web SOSCuisine.com® afin de permettre aux gens atteints du SII de suivre le protocole FODMAP dans un contexte de libre-service. Cela consiste à utiliser un service en ligne de menus hebdomadaires personnalisés faibles en FODMAP avec des instructions pour chaque étape de la diète en combinaison avec l'accès à un groupe de soutien par pairs modéré par une nutritionniste spécialisée. OBJECTIF : Évaluer l’impact de ce nouveau service sur la qualité de vie et le contrôle des symptômes physiologiques et psychologiques des gens atteints du SII. MÉTHODOLOGIE : Une étude prospective observationnelle, visant le recrutement de 118 participants qui effectuent la diète FODMAP via la plateforme web, est présentement en cours. La qualité de vie, la sévérité des symptômes, l’anxiété, le stress et l’apport alimentaire sont évalués, via des questionnaires administrés en ligne, avant le début de la diète, et après la première et la deuxième phase. RÉSULTATS : Quatre participants effectuent présentement la première phase, un effectue la deuxième phase et quatre ont terminé l’étude. DISCUSSION: Notre étude devrait permettre l’identification d’éléments facilitateurs pour l’accès à la diète FODMAP et éventuellement potentiellement améliorer la qualité de vie des gens souffrant de SII.
Silícia Ane Tres, Mélanie Tremblay, Yvette Mukaneza, Christopher F. Rose.
Introduction: Chronic liver disease adversely affects neurocognitive functioning. These cognitive and mental status changes can range from subclinical and frequently undiagnosed impairments, known as covert hepatic encephalopathy (HE), to overt HE, with requires hospitalization and increases mortality. Efficient and practical screening tests are needed to detect early cognitive alterations, to avoid the progression to advanced grades of HE. Objective: To identify patients at high risk of developing overt EH within a year, using a battery of online cognitive tests. Methods: 190 cirrhotic patients from CHUM Hepatology clinic will be recruited for a prospective 1-year longitudinal study and will perform the CBS cognitive assessment at baseline. Cambridge Brain Sciences (CBS), an online platform adapted for research, offers a 45-minute online self-assessment that evaluates 4 cognitive domains (memory, reasoning, concentration and verbal ability). Scores are compared to a large age and gender-matched population database. Patients will be followed up for 1 year with phone calls every 3 months and medical records will be checked to identify HE-related hospitalizations and mortality. Statistical analysis will be performed to study the correlation between screening test results and patient outcomes. Results: To date, 14 participants (78% men, mean age 62.42 ± 7.25) have been included. Results show that cirrhotic patients scored below average in more than 90% of cognitive tasks performed, compared to the normative database. Discussion: The expected results can provide important information for identifying patients at high risk of developing overt HE within 1 year, which can propose prophylaxis, early treatment, prevention of episodes and promote a great impact on the patient's quality of life, cost of treatments and decrease in mortality.
Amal Trigui, Yvette Mukaneza, Mélanie Tremblay, Joann Maxwell, Geneviève Huard, Christopher F. Rose, Chantal Bémeur.
Introduction : La malnutrition protéino-énergétique est la complication la plus courante (> 80%) chez les patients en attente d’une transplantation hépatique (TH). L'état nutritionnel peut s'aggraver conduisant à une sarcopénie (perte de masse et fonction musculaire), fortement corrélée à la morbidité et la mortalité après la TH. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’effet de la supplémentation précoce en protéines, en bêta-hydroxy-bêta-méthylbutyrate (HMB, métabolite actif de la leucine) et en énergie en post-TH sur (1) la masse et la fonction musculaire, (2) l'état nutritionnel, (3) la qualité de vie et (4) le développement de complications. Méthode : Une étude pilote randomisée contrôlée, dont le recrutement est en cours, est menée auprès de 30 patients ayant subi une TH répartis dans un groupe intervention (n=15) qui reçoit des suppléments riches en protéines, HMB et énergie (60 ml 4 fois/jour/12 semaines) et un groupe témoin (n=15) qui reçoit les soins nutritionnels standards. La masse musculaire (CT-scan), la fonction musculaire (Chair Stand Test), l'état nutritionnel (LDUST,Liver Disease Undernutrition Screening Tool) et la qualité de vie (SF-36, Short Form 36) sont évalués avant la TH, après la transplantation à la sortie de l'hôpital et après 12 semaines. L'apport en protéines alimentaires et l'activité physique sont également évalués une fois par mois. Résultats: Six patients sont présélectionnés et sont en attente de greffe. L’âge moyen des patients est 48,3 ±12,4 ans. 100% des patients sont malnutris. Concernant la qualité de vie, le score des composantes physiques est 50,6 ± 8,6 % et le score des composantes mentales est 60,4± 17,9%.[BC1] Conclusion : Notre étude pourrait améliorer considérablement la santé et la qualité de vie des personnes ayant reçu une TH en plus de réduire les coûts hospitaliers, grâce à la prévention primaire et secondaire de la malnutrition et de la sarcopénie.
Sandrine Laforce, Yvette Mukaneza, Mélanie Tremblay, Benoît Lamarche, Cécile Delawarde-Saïas, Mickael Bouin, Chantal Bémeur.
INTRODUCTION : Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est un désordre gastro-intestinal qui atteint environ 15% de la population mondiale. Il se caractérise par des douleurs abdominales récurrentes et un changement dans les habitudes de défécations. La diète FODMAP (Fermentable Oligosaccharides Disaccharides Monosaccharides and Polyols) a été développée pour établir une tolérance personnelle aux nutriments qui accentuent les symptômes. Cette diète, durant en moyenne douze semaines, est fractionnée en trois phases : élimination, réintroduction et personnalisation. Une approche a été développée avec la plateforme web SOSCuisine.com® afin de permettre aux gens atteints du SII de suivre le protocole FODMAP dans un contexte de libre-service. Cela consiste à utiliser un service en ligne de menus hebdomadaires personnalisés faibles en FODMAP avec des instructions pour chaque étape de la diète en combinaison avec l'accès à un groupe de soutien par pairs modéré par une nutritionniste spécialisée. MÉTHODES: L’objectif est d’évaluer l’impact de ce nouveau service sur la qualité de vie et le contrôle des symptômes physiologiques et psychologiques des gens atteints du SII. Une étude prospective observationnelle, visant le recrutement de 118 participants qui effectuent la diète FODMAP via la plateforme web, est présentement en cours. Plusieurs variables (qualité de vie, symptômes physiques, anxiété, apport alimentaire) sont évaluées, via des questionnaires administrés en ligne, avant le début de la diète, et après la première et la deuxième phase. RÉSULTATS : Jusqu’à maintenant, 22 personnes ont été incluses dans l’étude (82% femmes, 43,5±12,1 ans). À l’évaluation initiale, il est observé que les participants souffrent d’un SII d’intensité modérée ou sévère, que leur qualité de vie est sous-optimale et que leur niveau d’anxiété est majoritairement élevé. DISCUSSION: Notre étude devrait permettre l’identification d’éléments facilitateurs pour l’accès à la diète FODMAP et éventuellement améliorer la qualité de vie des gens souffrant de SII.
Manila Sophasath, Yvette Mukaneza, Mélanie Tremblay, Geneviève Huard, Christopher F. Rose, Chantal Bémeur.
Liver disease affects over 9 million Canadians and kills 2 million people annually worldwide. One of the most prevalent complications of chronic liver disease (cirrhosis) is malnutrition, which greatly affects the quality of life of patients and their caregivers. In this context, several nutritional guidelines for cirrhotic patients have been developed. However, the application of these guidelines seems to have important shortcomings, such as the difficulty of achieving certain nutritional goals for the majority of patients. The Nutrition in Cirrhosis guide was developed by a national team of hepatology and nutrition experts. Objectives: 1) To assess the impact in cirrhotic patients, in the short and long term, of the Guide on: i) nutritional status; ii) nutrition knowledge; iii) quality of life; iv) liver function; and, in the long term, v) complications; vi) number and duration of hospitalization. 2) Determine the impact on the quality of life and the perceived burden of caregivers. 3) Survey the appreciation of the Guide by patients and their caregivers. Method: A randomized controlled study targeting 100 cirrhotic patients at the Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) divided into 2 groups: Intervention (Guide) and Control (without Guide). Nutritional status (Liver Disease Undernutrition Screening Tool), nutrition knowledge (homemade questionnaire), quality of life (Chronic Liver Disease Questionnaire) and liver function (from medical charts) are assessed at t = 0, 3 and 6 months, and hospitalizations after 6 months. For the second objective, the quality of life (Short-Form 36 Questionnaire) and perceived burden (Zarit Burden Interview) of caregivers is evaluated at t = 0 and 6 months. Three focus groups of 10 patients and their caregiver, randomly chosen from the intervention group, will be created to assess their appreciation of the Guide. Preliminary results: 26 patients completed the 3-month pilot study (67% men, mean age = 60 years and etiologies: 30% non-alcoholic hepatic steatosis, 25% alcoholic, 12.5% hepatitis C, hepatitis B and mixed etiologies, and 4% other etiologies). The results show that the patients in the intervention group (n=20) have better knowledge of nutrition than the controls (n=5) (79.5 ± 7.7% vs 68.4 ± 7.9%; p=0.02) after 3 months. The control group also displayed an improvement in their quality of life after 3 months compared to t = 0 (5.10 ± 1.15 vs 5.61 ± 1.08, p<0.0005). Conclusion: The Guide seems to offer a beneficial effect on the quality of life and nutrition knowledge of cirrhotic patients after 3 months. The long-term impact of this resource still needs to be established in order to develop implementation vehicles and eventually include it in cirrhotic patient care.
The Nutrition in Cirrhosis Guide: Potential beneficial effects in cirrhotic patients and caregivers.
Manila Sophasath, Yvette Mukaneza, Mélanie Tremblay, Geneviève Huard, Christopher F. Rose, Chantal Bémeur.
Liver disease affects over 9 million Canadians and kills 2 million people annually worldwide. One of the most prevalent complica-tions of chronic liver disease (cirrhosis) is malnutrition, which greatly affects the quality of life of patients and their caregivers.The Nutrition in Cirrhosis guide was developed by a national team of hepatology and nutrition experts. Objectives: 1) To assess theimpact in cirrhotic patients, in the short and long term, of the Guide on: i) nutritional status; ii) nutrition knowledge; iii) qualityof life; iv) liver function; and, in the long term, v) complications; vi)number and duration of hospitalization. 2) Determine the impact on the quality of life and the perceived burden of caregivers. 3) Survey the appreciation of the Guide by patients and their caregivers. Method: A randomized controlled study targeting 100 cirrhoticpatients at the Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) divided into 2 groups: Intervention (Guide) and Control (without Guide). Nutritional status, nutrition knowledge, quality of life and liver function are assessed at t = 0, 3 and 6 months, and hospitalizations after 6 months. The quality of life and perceived burden of caregivers is evaluated at t=0 and 6 months.Threefocusgroups of 10 patients and their caregiver, randomly chosen from the intervention group, will be created to assess their appreciation of the Guide. Results (pilot study): 26 patients completed the 3-month pilot study (67% men, mean age = 60 years and etiologies: 30% non-alcoholic hepatic steatosis, 25% alcoholic, 12.5% hepatitis C, hepatitis B and mixed etiologies, and 4% other etiologies). The results show that the patients in the intervention group (n=20) have better knowledge ofnutritionthanthecontrols(n=5)(79.5 ±7.7% vs 68.4 ±7.9%; p=0.02) after 3 months. The control group also displayed an improvement in their quality of life after 3 months compared to t = 0 (5.10 ± 1.15 vs 5.61 ± 1.08, p<0.0005). Conclusion: The Guide seems to offer a beneficial effect on the quality of life and nutrition knowledge of cirrhotic patients after 3 months.
Stroop EncephalApp as a predictive test for overt Hepatic Encephalopathy in cirrhotic patients.
Silicia A. Très, Mélanie Tremblay, Yvette Mukaneza, Christopher F. Rose.
Introduction: Hepatic Encephalopathy (HE) is a severe neuropsychiatric syndrome associated with liver failure, ranging from covert HE, with subclinical impairments, to overt HE, with evident symptoms that require hospitalization. HE can be prevented, but prophylaxis would be justified and cost-effective only for patients at risk. Efficient and practical screening models are needed to detect these patients. EncephalApp, smartphone-based Stroop test is a valid method to screen for covert HE, one of the main risk factors. • Objective: Identify patients who are at high risk of developing overt hepatic encephalopathy within one year. • Hypothesis: The risk of developing an overt HE episode within 1 year and mortality will be higher in patients with covert HE and with a high risk of decompensation due to cirrhosis measured by ALBI-FIB4 score. Presence of ascites, high risk of gastrointestinal bleeding and high levels of inflammation biomarkers associated with covert HE at the screening are also expected to predict the outcomes. • Methods: For a multicentric longitudinal prospective study, 25 to 30 cirrhotic patients will be selected from 7 centers in Canada: Montreal (2 centers), Toronto, Ottawa, Calgary, Vancouver and Edmonton. Covert HE will be diagnosed with the Stroop test and blood samples will be collected at the screening and at the hospitalizations. Patients will be followed up for 1 year with phone calls every 3 months and medical records will be checked to identify HE- related hospitalizations and mortality. Statistical analysis will be performed to study the correlation between screening test results and patient outcomes. • Conclusion: The expected results can provide important information for identifying patients at high risk of developing overt HE within 1 year, by diagnosing covert HE and measuring biomarkers linked to the HE risk pathway. This data can help to justify prophylaxis, early treatment and prevention of episodes, which would have a great impact on the patient's quality of life, cost of health treatments and decrease in mortality.
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