Introduction : Le Syndrome de Leigh version canadienne française (LSFC) est une maladie rare dont l’incidence est élevée dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il est causé par une mutation du gène « leucine-rich pentatricopeptide repeat motif containing protein » (LRPPRC), entrainant une déficience tissu-spécifique en cytochrome c oxydase de la chaîne respiratoire mitochondriale. L’activité de l’enzyme est réduite jusqu’à 80% dans le foie et le cerveau. Les atteintes hépatiques semblent avoir des répercussions au niveau cérébral; le phénotype consiste en un retard de développement, de l’hypotonie et un dimorphisme facial. Les enfants atteints sont susceptibles de souffrir d’épisodes aiguës d’acidose métabolique (crises) menant à la mort de 80% d’entre eux avant l’âge de 4 ans. Ces crises sont souvent déclenchées par plusieurs changements, incluant une infection ou un apport nutritionnel riche en matières grasses et sucres. Aucune avenue thérapeutique n’existe. Plusieurs recherches portent sur les atteintes hépatiques de la maladie, mais aucune investigation ne s’est penchée sur la caractérisation cérébrale de la microglie. Matériel et méthodes :L’hypothèse est qu’une activation de la microglie, cellules immunitaires du cerveau, est présente dans un modèle expérimental de souris ayant la mutation du gène LRPPRC au niveau hépatique et l’objectif est de caractériser cette activation. L’expression de marqueurs de cellules microgliales est mesurée par immunobuvardage Western, avec l’utilisation d’anticorps primaires (CD11b, OX-42 et Iba-1) spécifiques aux protéines d’intérêt. Résultats et discussion :Aucun anticorps n’a démontré des résultats valides et plusieurs sources d’erreur peuvent expliquer ces résultats. Conclusion :Ce projet de recherche a tenté de caractériser pour la première fois l’activation de la microglie dans un modèle expérimental de la maladie. Considérant les résultats obtenus, il est nécessaire de reproduire cette étude.